
A la (re)lecture de mon CV, je me suis rendu compte qu’il manque beaucoup d’expériences.
Ce qui fait mes compétences, mes savoirs se trouve entre les lignes.
Tous les événements, les offs, les communautés contributives, les Tiers-Lieux, auxquels j’ai participé ces dernières années m’ont permis de voir plus loin et d’apprendre plus vite.
Comment reconnaître toutes cette richesse ?
C’est tout l’enjeu de la contribution. Depuis le premier confinement, j’aide l’association Faire École Ensemble. Le but est d’aider les professeurs à transformer leurs pratiques pédagogiques avec le numérique.
Quel numérique voulons-nous à l’école ? « Du logiciel libre et contributif évidemment ! » répondrais-je du tac au tac, mais je ne peux m’arrêter là. En tant que Conseiller Médiateur Numérique, ce n’est pas une mince affaire.
La semaine dernière en prévision des États généraux du numérique pour l’éducation nous, les contributeurs de la FÉE, nous sommes réunis pour faire un pré-sommet : les États généraux du numérique éducatif libre.
C’est exactement ce type d’événement qui ont fait le médiateur numérique que je suis aujourd’hui : de l’intelligence collective, des réunions bien préparées et bien animées, de la documentation avec des pads et des wikis, des profils très divers (profs, ingénieurs, designers, fonctionnaire et j’en passe), donc des points de vues et des échanges riches.
Au final nous avons fait des propositions pour les États Généraux du numérique pour l’éducation (l’officiel). Elles ont été (un peu) écou(r)té. Elles se résument ainsi :
- Reconnaître la contribution des enseignants aux communs, qu’ils s’agissent de ressources ou de logiciels libres.
- Participer à la création d’une fabrique des communs pédagogiques
- Pérenniser et ouvrir apps. edu
➡ Découvrir l’ensemble de l’intervention de la FÉE aux États Généraux du Numérique pour l’éducation. 🏫
J’ai pour ma part participer à l’atelier « Formation et Culture numérique (pour les étudiants/élèves/profs) »… évidemment la question de la médiation numérique est vite arrivée sur la table. Nos échanges constituent, je pense, des ressources précieuses pour l’avenir.
Pourquoi proposer du logiciel libre ? Il ne s’agit pas de jouer au militant, ni de faire des directives bombardées d’en haut. Il faut accompagner aux usages pour que la communauté éducative s’émancipe et devienne contributrice à son tour.
La deuxième journée des États généraux du numérique libre et des communs pédagogiques aura lieu le mercredi 18 novembre 2020.
